
Il y a très longtemps, une forme primitive de ce prédateur s'est pour la première fois posée sur le toit de la mairie de Neuilly, ayant probablement émigré d'une contrée qui serait l'actuelle Hongrie. On dit que l'Homme de Néandertal, doué du langage, le français, première langue de l'Humanité, l'appelait le sarkozob. La nuit il a coutume de chasser l'immigré, un oiseau nuisible qui juche sur une étrange coupole surplombée d'un croissant de lune en piaillant cinq fois par jour d'étranges incantations.
Le sarkozob (nous reprenons le terme usité par notre lointain ancêtre) outre sa petite taille a une très mauvaise vue et se trompe parfois de partenaire dans ses ébats, il copule par exemple avec la femelle du martin, ou une morue qui se fait passer pour un rossignol qui pavoise et se déplume devant le reflex (sorte de silex produisant une lumière éblouissante permettant de produire des instants tannés).
Aujourd'hui, bien que ce soit fort heureusement un zoizeau rare, on peut l'apercevoir du haut du toit d'un palais à Paris, fientant sur les passants. Une loi sur la protection des espèces en voie de disparition interdit de le chasser avant 2012.